Contempler la nature

L'humanité a tendance à diviser conceptuellement le monde en deux : le monde humain et le monde naturel. Si la nature a permis et nourri la civilisation humaine pendant environ huit mille ans, notre tendance moderne à nous considérer comme séparés d'elle commence à avoir de graves conséquences.

Le monde naturel est un système complexe de sous-systèmes complexes. Le cycle du carbone, le cycle de l'eau, les interactions entre les différentes espèces et écosystèmes, le microbiote du sol, les courants océaniques et atmosphériques sont des exemples de sous-systèmes qui, collectivement, forment le biome mondial. Or, l'humanité les maltraite et les endommage.
Les humains ne sont pas séparés du biome. Nous en faisons partie intégrante, nous sommes contigu à lui. Nous en dépendons autant que n'importe quelle espèce. Si le biome lui-même s'effondre, notre civilisation s'effondrera aussi.
Nos erreurs sont multiples : émissions de carbone (perturbant le cycle du carbone), prélèvements excessifs d’eau dans d’anciens aquifères (perturbant le cycle de l’eau), pollution plastique mondiale, destruction des sols, destruction des forêts et extinction d’espèces. À elles seules, les émissions de carbone provoquent l’acidification des océans, le réchauffement de leur température (avec pour conséquence une baisse de leur teneur en oxygène), l’élévation du niveau de la mer, la modification des courants océaniques (comme le Gulf Stream), la modification des températures terrestres, les incendies de forêt, les sécheresses, les inondations, etc.

Cette image montre simplement quelqu’un avec une sensibilité plus grande que la normale à la beauté et à la fragilité de la nature, et à notre relation avec elle.

Toile imprimée giclée de la plus haute qualité d'un poids de 340 g/m².
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